Ce qu’il faut comprendre en ces temps troubles, c’est
qu’il ne faut pas laisser le nombre appartenir aux esprits faibles, crédules et
inhabiles à sentir la vérité. Le nombre doit être parmi les gens de raison,
sinon le nombre des ténébreux déborde sur le nombre des lumineux, parce que, qu'on le veuille ou non, la
société est sans pitié, elle est constitué d'êtres endormis et inconscients :
d'êtres indifférents et faibles. Le plus grand nombre est prisonnier d’un
système de civilisation qui pousse à détruire pour survivre.
Pour tout dire, tout le monde ne voie pas les mêmes
choses; nous nous bornons, le plus souvent, à lire des étiquettes collées sur
elles. La conscience n’appartient pas à tous, et les exemples ne
manquent pas dans l’histoire. Les foules ne connaissent que les
sentiments simples et extrêmes, les opinions, les idées et croyances qu'on leur
suggère. Il en a toujours été ainsi des croyances déterminées par voie de
suggestion. Chacun sait combien les croyances
religieuses sont intolérantes.
La plupart du temps nous vivons hors de nous, dans le monde extérieur, nous ne trouvons pas cette vie qui consiste à se saisir et à se vouloir soi-même, nous sommes sous la tutelle, la dépendance, la dictature d'autrui et du monde extérieur. Nous vivons pour le monde extérieur plutôt que pour nous; nous parlons plutôt que nous ne pensons.
La plupart du temps nous vivons hors de nous, dans le monde extérieur, nous ne trouvons pas cette vie qui consiste à se saisir et à se vouloir soi-même, nous sommes sous la tutelle, la dépendance, la dictature d'autrui et du monde extérieur. Nous vivons pour le monde extérieur plutôt que pour nous; nous parlons plutôt que nous ne pensons.
Nous savons aussi par une observation élémentaire de la
vie, que la connaissance possède des qualités différentes selon qu’elle est
absorbée en petite ou en grande quantité. De grandes quantités de connaissance
peuvent être concentrées par un petit nombre, par contre prise en petite
quantité par des individus qui compose une grande masse d’hommes, ne donnera
pas les mêmes résultats. La connaissance ne peut pas appartenir à tous. Chacun
sa place, chacun sa responsabilité, chacun son libre arbitre. Nous sommes
libres seulement quand nos actes émanent de notre personnalité entière. C’est
ainsi que notre personnalité pousse, grandit, mûrit, et chacun de ses moments
devient alors nouveau, et s’ajoute à ce qui était auparavant. La leçon est
apprise lorsqu'elle est bien intégrée et fait place à la suivante, et ainsi de
leçon en leçon.
La Tradition Ancienne nous enseigne également à utiliser
le discernement intuitif. L'intuition nous livre ce qu'il y a d'unique dans les
choses. Elle est la connaissance d'une individualité vivante. Au contraire,
l'analyse de l'intellect tend à rendre une chose banale parce qu'elle la réduit
à ce qui est déjà connu. L'intellect compose, construit et étudie de l’extérieure.
L’intuition par nature demeure dans le simple, elle pousse de l'intérieur la forme,
le processus de changement de la chose.
Octobre 2013
Photo : Inconnu
Voyez aussi :
L’énergie spirituelle de Henri Bergson
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