Toutes les époques ont eu un modèle, un
idéal, une culture. Elles ont toutes étaient façonnées par leurs histoires. Il
y a eu des bonnes histoires et des mauvaises. Des Mystiques avec des Anges qui
descendent d’un seul père et d’une seule mère, et aussi d’autres histoires,
plus restrictifs avec des barrières et des peurs. C’est de cette façon que les
mauvaises choses et les bonnes choses ont été transmises.
Quand nous voyons dans quel pétrin se
trouve notre société et les difficultés énormes qu’elle rencontre, nous sommes
en droit de nous demander pourquoi nous sommes incapables de tirer des valeurs
fortes de nos expériences du passé. Si nous ne sommes pas spécialement portés
par un élan d’altruisme et de générosité envers les autres, nous pouvons au
moins reconnaître que c’est dans notre intérêt à tous que les règles sociales
soient correctement respectées. En tant qu’individu, je dois tout ce que je
suis à la société. J’ai reçu de la société ma langue, ma culture, mon savoir,
mes usages, mes pensées, mes espoirs, mon avenir, mon éducation et ma culture.
Tout ceci n’est pas décomposable. La société humaine existe avant la naissance
de chaque individu et existera encore après sa mort. Elle est le corps mystique
de l’humanité, dont chaque homme est une simple cellule. Il n’y a pas de droit
de l’individu contrairement à ce que nous pensons, il n’y a que des devoirs
envers la société, qui est comme le corps mystique de l’Humanité qui nous a
engendré.
Ainsi, logiquement toute société remonte
à une première convention par laquelle elle a été instaurée. Un implicite qu’il
convient de rappeler quand on l’a oublié et que la rupture menace. Ce qui est
essentiel, c’est de dire clairement quel sont les clauses du pacte social, de
dire quelles sont les règles implicites que toute personne vivant en société se
doit de respecter.
Juin 2014