mardi 31 décembre 2013

2014 garde un caractère si imprévisible qu’il laisse place à la nouveauté et à la création.

S’il y a encore une petite dimension de conscience qui est libre en vous, alors il est possible que votre intervention déjoue tous les diseurs de bonne aventure et toutes les prévisions surdéterminées par les économistes. Votre destin n’est pas inscrit sur les courbes de la croissance et ce n’est pas le dernier Smartphone à la mode que vous avez eu pour Noël qui va vous apprendre sur la vie de vos enfants. Vous voulez devenir, vous le serez parce que la conscience se détermine par les intentions, les buts, ou les motivations, et ce n’est pas la causalité qui rend compte de l’humain, mais l’intentionnalité.

Certes vous n’obtenez pas toujours ce que vous demandez, mais vous recevez toujours ce que vous créez, donc pour que votre année 2014 soit active et constructive n’hésitez pas et réagissez parce que c’est vous qui décidez. Une chose est certaine, et vous le savez, la prospérité ne veut pas dire avoir beaucoup plus, mais vivre beaucoup mieux. Évidemment nous sentons tous la menace de la déception du possible et on se cramponne à son passé pour se donner bonne consistance en refusant la réalité, mais le futur est notre à – venir et c’est ce qui nous tire vers l’avant et cristallise l’avènement de nos désirs et de nos attentes. Le futur c’est la temporalité même de l’action et de la volonté. Vouloir, c’est toujours vouloir un futur. Le futur nous appelle sur la route du temps. Il donne au temps la dimension d’une aventure, d’une découverte, d’une ouverture des possibles sur l’inconnu. Chaque jour est unique et chaque année est une promesse de bonheur et de découvertes. 

L’avenir garde un caractère si imprévisible qu’il laisse place à la nouveauté et à la Création. Le futur autorise tous les projets, tous les rêves, il n’a pas le poids de nécessité du passé.

31/12/13

mardi 24 décembre 2013

La magie de Noël

L'origine des fêtes de Noël prend racine dans les Saturnales romaines. C'était un festival qui célébrait le solstice d'hiver et le retour de la lumière, symbole de la renaissance du soleil qui donnait lieu à des célébrations effrénées durant une semaine. En tant que fête chrétienne, elle commémore chaque année la naissance de Jésus de Nazareth et est célébrée le 25 décembre. Aujourd’hui  avec la surconsommation qui est l’expression emblématique du désir, il est devenu difficile de parler de la magie de Noël. Si on y regarde de plus près on peut s’apercevoir qu’on y cherche quelque chose qui ne s’y trouve plus et qui n’est plus qu’un fantasme de notre esprit. Nous nous laissons bluffer, sans voir que nous sommes emportés par l’engouement collectif, d’une idéologie ambiante, qui nous aveuglent sur la réalité du phénomène de la magie de Noël, au point que nous ne le voyons même plus le monde tel qu’il est.


La tragédie intellectuelle du monde moderne, est que nous sommes dans un milieu qui ne permet plus la réflexion. L’enfant n’est plus aidé à devenir un être humain complet. Les parents veulent faire famille à tout prix autour du sapin et de l’enfant qui reçoit des cadeaux inculqué au forceps de la surconsommation. Il est tout à fait paradoxale que le jour de Noël, on offre des pistolets aux enfants ou des jeux de guerre pour fêter la naissance du Christ, le même qui a été crucifié. Il y a un point commun entre tous ces dérapages, prendre le consommateur pour un imbécile, un crétin, ou un demeuré. Cela n'a l'air de rien, mais en réalité, ce n'est pas du tout anodin, cela traduit l'esprit même dans lequel est pensé le concept du consommateur.

L’orientation impulsée de cette surconsommation stimule implacablement un effet d’encombrement généralisé. La grande majorité des magasins regorge de marchandises, et c’est la course effrénée pour les cadeaux et de la nourriture, avec une surenchère d’année en année. Il y a trop de tout, trop, trop. Tout le monde est intoxiqué, hystérique, la voie naturelle est oubliée.

Ce n’est pas parce que c’est Noël qu’il ne faut rien faire, et ne pas faire plaisir pour fêter dignement. Faut arrêter avec les simulacres de cette magie de Noël. Si vous êtes intelligent, vous devez cesser de vous identifier à la figure d'un consommateur et plutôt vous tourner vers une vie plus respectueuse des hommes et de l’environnement. Moins de biens, plus de liens, plus de vie.

Joyeux Noël à tous


Décembre 2013
Photo :  Marché de Noël de Strasbourg

Voyez aussi : Vivre mieux avec moins 

vendredi 6 décembre 2013

Le guerrier de lumière

Son art n’est pas une réjouissance solitaire, il est un moyen d’émouvoir le plus grand nombre en offrant une vision des souffrances et des joies communes. Il lui a été enseigné par ses pairs qui ont consacré toute leur vie à ce travail. Je ne veux pas faire de prophétie, mais quand le mensonge et la servitude règne dans la bulle de la Cité, il est difficile de se défaire de ses devoirs, ou de parier sur le progrès futur du genre humain. Il vaut mieux agir. Quelles que soit l’origine du Guerrier de Lumière, nous pouvons le remercier de nous avoir légué une part de ce que l’homme peut faire de meilleur.

Héritier de la noblesse du cœur, Il use au mieux de toutes ses ressources, parce que son combat sera toujours difficile à maintenir contre les grands inquisiteurs qui risquent d’établir pour toujours le royaume de la mort. Il sait aussi qu’aucun de nous n’est assez grand pour une pareille tâche, et que ce qui est un obstacle pour les un, ne le sera pas pour les autres. Chaque génération se croit toujours vouée à refaire le monde, mais la sienne, il le sait, elle ne le refera pas. La tâche consiste plutôt à empêcher que le monde ne se défasse.

Dans cette course folle contre le temps, là où règnent la détresse et le malheur, l’hostilité, et l’incompréhension il trouve toujours un espace de liberté pour s’exprimer et retrouver le sentiment d’une communauté vivante qui accepte la charge de ses responsabilités.

Décembre 2013

Photo : Inconnu

lundi 2 décembre 2013

Clash émotionnel

C’est le clash émotionnel qui guide dans le dédale des opinions humaines, et l’intensité de l’émotion qui conduit à la moralité de l’action. Chez certain ce sera plus fort que chez d'autres, et c’est ce qui va faire toute la différence si vous êtes ici ou là, avec celui-ci ou avec celle-là. On ne décide jamais seule dans la relation. On y est, on y met du cœur et elle s’établit dans la communication. Elle part d’un idéal pour tenter d'harmoniser le réel, avec tous les défauts que ça comporte, nos doutes, nos peurs, ainsi que tout ce qui est douillettement en nous. C’est pareil qu’un miroir qui reflète tout sans la moindre résistance. La vérité est au-dessus des mots et des phrases. Il faut l'accepter sans le moindre jugement. L'émotion est inclut dans le mouvement et s’étale sur les plans successifs de l’esprit. On y met tout en commun. On accepte la différence jusqu’au moment où le cynisme met la violence de l’émotion au grand jour. C’est le clash émotionnel entre le désaccord et la courtoisie, une limite à ne pas franchir. Facile à dire mais pas facile à faire quand la tendance typique consiste pour l’essentiel à imposer sa volonté. 

La dualité est franche. Chacun a sa manière d’aimer et de haïr et c’est ce qui va faire la personnalité de chacun. Cela fait partie du clash émotionnel ! Une somme de souffrances que chacun garde en soi et qui produit les accusations, les rancœurs qui se ravivent dans la colère, ou restent dans le souvenir du ressentiment sans que nous puissions desserrer les dents. Il n’est pas facile de s’en défaire. C’est la serrure de l’inacceptable, de l’intolérable, de ce qui n’aurais jamais dû exister, et ainsi de suite de clash en clash et de pardon en pardon !

Décembre 2013
Photo : Inconnu



Voyez aussi :
Philosophie et spiritualité